Eléments biographiques
Repères biographiques
En 1969 et 1970, Dieudonné sera initié à la peinture d’Icônes (tempera à l’œuf) selon la tradition Russe, dans un monastère de rite orthodoxe en France.
En 1974, après diverses expériences en tant que créateur de bijoux pour de grands ateliers en Suisse et en Alsace, il émigre au Canada, dans la province du Québec. Il s’insère dans le village de Val David où, autour de « La Butte à Mathieu » une boite à chansons réputée, plusieurs créateurs veulent donner un visage culturel à leur lieu de vie en fondant « Les Créateurs associés » :
« Le visage culturel de Val David s’affirme. Dans les montagnes, à une heure de Montréal, Kinya Ishikawa, René Derouin, Guy Montpetit, Jacques Dieudonné, R. Hutchinson, L. Gauthier, B. Chaudron, M. Achard, Pierre Lemieux, Alain Tremblay, Claude Sarrazin, Pierre Leblanc et de nombreux autres ouvrent des ateliers de poterie, de céramique, de dinanderie, de gravure, de bijouterie, de sculpture, de peinture … Ecrivains, poètes, cinéastes, photographes (Claude Savard), réalisateurs de radio et de télévision, musiciens s’y installent… » (Ski-se-dit à Val David – Janvier 1979.) Cette année là, son ami Paul Simard étainier-dinandier, rejoindra les Créateurs de Val David.
A Val David au Québec, Jacques Dieudonné a trouvé un espace humain et géographique digne de ses espoirs, sa création s’y épanouira et il exposera son œuvre jusqu’aux confins des espaces enneigés mais aussi à New York, Montréal, Boston, Tokyo …
Il est membre de la SAPQ (Société des Artistes Professionnels du Québec) puis membre fondateur du « Syndicat des sculpteurs du Québec ».
En 1976, Il participe à la création d’une école de bijouterie à Montréal où il sera nécessaire de construire les ateliers, tous les programmes et contenus de cours. Il y enseignera les techniques traditionnelles du métier, la création du bijou en métaux précieux, la sculpture de la cire, la fonderie d’art, le dessin et l’histoire de l’art du métal. Il y transmettra ses connaissances durant plusieurs années, jusqu’au déménagement de son atelier en France.
En 1983, Jacques et son épouse Chantal, émigrent à nouveau vers l’Europe . . . Ils s’installent d’abord à Montpellier où Chantal est violoniste à l’Orchestre symphonique puis en 1985, en Midi-Pyrénées dans le Tarn.
En 1996, répondant à une demande venue de divers horizons, avec son épouse, ils suivent une formation spécifique à Toulouse et en 2002 Jacques sera ordonné diacre permanent de l’Eglise catholique.
De 1995 à 2012 il est membre puis co-responsable de la Commission d’art sacré du diocèse d’Albi .
Aujourd’hui, il vit et œuvre à Saint-Affrique-les-montagnes au pied de la Montagne Noire. Il se consacre principalement à la sculpture et à la création au service des lieux de cultes et des communautés chrétiennes dans l’esprit du concile Vatican II.